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Radio Moscow - « Brain Cycles » - Alive Records

Rock Times: Radio Moscow - « Brain Cycles » - Alive Records

05/05/2009

Radio Moscow - « Brain Cycles » - Alive Records



L’héritage sacré des 70s


Deux ans après un premier album éponyme, Radio Moscow publie « Brain Cycles ». Un opus de dix titres que l’on croirait tout droit sorti des années 1970... Et pourtant, ce disque est un vrai cru 2009, porté par un jeune musicien américain, Parker Griggs, la vingtaine tout juste dépassée.

Tel un ovni dans le paysage musical actuel, ce nouvel album de Radio Moscow semble avoir été enregistré quarante ans plus tôt. L’âge d’or du rock’n’roll en quelque sorte... Lorsque The Who, Cream, The Jimi Hendrix Experience et les autres tentaient inexorablement de se tailler la part du lion. Certes, ce n’est pas la nouveauté qui frappera l’auditeur à l’écoute de cet album mais plutôt une maîtrise parfaite des recettes qui ont fait le succès des pionniers du genre. A la croisée de Cream et de Jimi Hendrix, Parker Griggs a su mitonner d’incroyables petites perles. Premier titre de l’album I Just Don’t Know débute par un déroutant assemblage sonore. Le léger larsen, la réverb qui vrombit et les angoissantes pistes passées à l’envers font de cette introduction psychédélique, un parfait écrin au riff ravageur qui lance le titre. Agressive, la guitare de Parker Griggs transpire la fuzz et la wah-wah. Les solos comme les lignes mélodiques sont parfaitement mises en valeur par une batterie typiquement seventies. La frappe est lourde, les cymbales omniprésentes. Enfin, la cohésion du titre est assurée par les rondes et chaudes lignes de basse de Zach Anderson.

Hommage. Dans la même veine, Broke Down, où la voix de Griggs est dissimulée derrière de nombreux effets, prend la relève. Encore une fois, le fantôme de Jimi Hendrix semble avoir pris les commandes tant le son et les gimmicks rappellent les grandes heures du Voodoo child. Sur No Good Woman, le groupe offre un nouveau clin d’œil aux formations des 60s et 70s. Cette fois-ci, c’est la batterie qui est mise à l’honneur. De toute évidence, l’incroyable démonstration de John Bonham sur Moby Dick a inspiré ce long break tribal. Pour ne rien gâcher à cet hommage appuyé à la magique décennie des 70s, un orgue fait même une courte apparition sur le titre éponyme de l’album. Et puisque le rock est directement issu du blues, il n’est pas étonnant de retrouver quelques notes bleues au fil du disque. 250 miles, Black Boot et City Lights en sont les plus parfaits exemples. Enfin, « Brain Cycles » s’achève sur le gigantesque No Jane. Un monument où le jeune Américain prouve une nouvelle fois l’étendue de sa créativité.

Florian Garcia


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1 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

putin c'est bon

2 août 2009 à 11:30  

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